Derrière chaque bénévole, il y a une histoire particulière, une motivation différente. Hubert, qui a coaché plusieurs jeunes et animé des ateliers pour Capitales, partage les siennes :

“Quand j’étais jeune mes parents ne m’ont pas incité à réfléchir à mon avenir. Ils ne me donnaient aucun conseil et j’ai donc fait les mêmes études que mes copains, sans me poser de question. J’avais beaucoup de chance que mes parents m’aident financièrement pour mes études et mon logement. De la même manière, j’ai ensuite choisi le même métier que mon épouse et comme par hasard j’ai changé souvent de métier et d’entreprise, parfois sous la contrainte. J’ai trouvé ma voie plus tard, aidé par un psychologue. Dans mon dernier métier (agent immobilier), j’aidais mes clients à réfléchir, à se projeter et à choisir le type d’entreprise (hôtel, restaurant) qu’ils pourraient acheter.

En 2018 une amie m’a parlé de Capitales et immédiatement j’ai été très motivé pour aider les jeunes défavorisés à entrer dans la vie active. Coacher c’est aider à réfléchir, à se projeter, à choisir. Animer des ateliers c’est inciter les participants à s’interroger en se comparant. J’allais pouvoir aider des jeunes à réfléchir à leur avenir, ce que je n’avais pas fait à leur âge et que j’ai peu fait avec mes enfants. Je suis donc motivé à faire cela maintenant.